Attention : Les prix n’atteindront plus leur niveau d’avant-crise, avertit l’OFCE

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Selon les données publiées par l’Insee, le taux d’inflation a ralenti au mois d’octobre, mais reste tout de même à 4% sur une année.

Le ralentissement de l’inflation en France : où en sommes-nous vraiment ?

Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a exprimé sa satisfaction quant au ralentissement de l’inflation en France, affirmant que le pays était en train de sortir de la crise inflationniste. Mais qu’en est-il réellement de la situation économique actuelle ?

Éric Heyer, économiste, confirme que l’inflation est effectivement en baisse. Les facteurs principaux de cette sur-inflation, à savoir l’énergie et l’alimentation, semblent progressivement se stabiliser. Cependant, il met en garde contre les événements au Proche-Orient, qui pourraient éventuellement impacter les prix du baril. Malgré cette diminution de l’inflation, il est peu probable que les prix retournent à leur niveau d’avant-crise avant la fin de l’année 2024. De plus, les salaires n’ont pas suivi la même trajectoire que les prix, ce qui a entraîné une perte de pouvoir d’achat pour de nombreux ménages. Il est donc crucial que les salaires augmentent plus vite que les prix dans les trimestres à venir pour rétablir l’équilibre.

En parlant d’augmentation des salaires, Heyer souligne que la France connaît actuellement des difficultés de recrutement, ce qui pourrait permettre une hausse des salaires grâce à un rapport de force favorable. De plus, les entreprises affichent des marges considérables, selon les derniers indicateurs économiques de l’Insee. Une utilisation responsable de ces marges supplémentaires par les entreprises pour augmenter les salaires sans augmenter les prix serait une stratégie avantageuse pour l’économie.

En ce qui concerne la croissance économique, malgré une croissance relativement modeste de 0,1% au dernier trimestre, il est important de reconnaître qu’il s’agit tout de même d’une croissance économique. Cependant, cette croissance reste insuffisante pour générer des emplois durables. Heyer explique que sans une augmentation correspondante des revenus pour contrer l’inflation des prix, il est difficile de maintenir une croissance économique stable. Avec le ralentissement de l’activité économique et les destructions d’emploi, on peut également craindre une hausse du chômage malgré les efforts pour lutter contre l’inflation.

En conclusion, bien que le ralentissement de l’inflation en France soit une nouvelle encourageante, il reste des défis à relever pour assurer une croissance économique équilibrée et durable, notamment en veillant à ce que les salaires suivent le mouvement de baisse de l’inflation et que les entreprises jouent un rôle actif dans cette dynamique.

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Tombé dans la marmite du web au début du siècle je vous pose ici le fruit de mes recherches