Est-ce que les prix vont diminuer dans les grandes surfaces ? Les marques, les industriels et les distributeurs sont actuellement engagés dans un conflit pour tenter de trouver un accord. Il arrive même que certains produits ne soient plus référencés par les distributeurs en l’absence d’accord.
Les supermarchés en guerre contre les hausses de prix
Les rayons des supermarchés se retrouvent de plus en plus vides, et certaines marques disparaissent même des étagères. Carrefour, par exemple, n’hésite pas à expliquer publiquement les raisons pour lesquelles un produit est retiré de la vente, comme une hausse de prix jugée excessive. De ce fait, il devient de plus en plus difficile de trouver certaines marques de chips ou de boissons en rayon, ce qui suscite des réactions chez les clients.
La guerre est ouverte entre les distributeurs et les industriels, avec des accusations selon lesquelles ces derniers profiteraient de l’inflation pour augmenter leurs marges. Les négociations sont en cours entre les marques, les industriels et les distributeurs pour discuter des futures hausses de prix en magasin.
Dans ce contexte tendu, certains distributeurs, tels qu’Intermarché, optent pour une « rationalisation » plutôt que le « déréférencement » des produits, c’est-à-dire qu’ils réduisent le nombre de commandes pour certaines grandes marques. Ainsi, pour éviter de laisser des rayons vides, ces distributeurs vont privilégier leurs propres références.
Les tensions sont tellement élevées que Carrefour, en tant que centrale d’achat la plus puissante d’Europe, utilise tous les moyens à sa disposition pour défendre ses intérêts face à des fournisseurs qu’elle estime abuser de sa position. Les distributeurs et les multinationales ont jusqu’au 31 janvier pour trouver un accord sur les prix, dans l’espoir de mettre fin à cette guerre des prix qui affecte les rayons des supermarchés.
