Selon les informations rapportées par France Bleu Auxerre et France Bleu Normandie, il semblerait que 167 employés de l’usine située à Argenta (Orne), qui est un sous-traitant de l’industrie automobile Marelli, ainsi que 125 salariés du site situé à Saint-Julien-du-Sault dans l’Yonne soient touchés par cette annonce. Les effectifs de ces deux usines sont donc directement concernés par cette situation.
Le sous-traitant automobile Marelli annonce la fermeture de deux de ses usines françaises
Le sous-traitant automobile Marelli a récemment fait part de sa décision de fermer deux de ses usines en France, à Argentan (Orne) et à Saint-Julien-du-Sault (Yonne). Selon les sources de France Bleu Normandie et France Bleu Auxerre, cette fermeture entraînera la suppression de près de 300 emplois.
L’usine d’Argentan, qui compte actuellement 167 salariés, est en activité depuis 1970. Selon les informations de France Bleu Normandie, le site produit des « corps-papillons », une pièce essentielle entre le filtre à air et le moteur des voitures. L’usine d’Argentan était bénéficiaire en 2022 et devrait maintenir sa rentabilité jusqu’à fin 2023, selon les syndicats. Cependant, la direction a confirmé que la fermeture du site serait due à un projet de délocalisation de la production en Slovaquie. Les salariés d’Argentan ont réagi en entamant une grève, estimant que le site était plus rentable que son homologue slovaque à Kechnec.
Quant à l’usine de Saint-Julien-du-Sault, Marelli a justifié sa décision en déclarant que l’établissement n’a fonctionné qu’à 30 % de sa capacité au cours des deux dernières années et a enregistré une perte d’exploitation de plus de 24 millions d’euros entre 2018 et 2022. De plus, les prévisions de marché pour les années à venir étaient jugées négatives par la direction.
La fermeture de ces deux usines françaises représente une perte importante pour les salariés concernés, ainsi que pour les villes d’Argentan et de Saint-Julien-du-Sault. Les syndicats et les employés se mobilisent pour tenter de trouver des solutions alternatives, dans l’espoir de préserver leurs emplois et de maintenir leurs activités sur le territoire français.
Concernant le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) pour l’usine d’Argentan, il a été annoncé que celui-ci serait étudié par le Comité Social et Économique (CSE) à partir du 12 octobre prochain. Les employés restent déterminés à défendre leurs droits et à faire valoir leurs arguments contre la délocalisation de la production en Slovaquie.
La décision de Marelli de fermer ces usines françaises soulève des questions sur l’avenir de l’industrie automobile en France, ainsi que sur les conséquences sociales et économiques de telles décisions. La situation reste tendue entre la direction et les salariés, et il est essentiel de trouver des solutions viables pour tous les acteurs impliqués. Le maintien de l’activité industrielle et la préservation des emplois doivent rester des priorités pour assurer le développement économique et social de ces régions.
