Ces dernières années, on a constaté un mouvement de populations se dirigeant vers les régions côtières. Ce phénomène a pris naissance au moment de la crise sanitaire.
La ruée vers les côtes : un exode urbain vers la mer
Quitter les grandes villes pour s’installer près de la mer est devenu une tendance de plus en plus marquée chez les Français depuis le début de la pandémie. Que ce soit au bord de l’Atlantique, de la Méditerranée ou de la Manche, de plus en plus de citoyens font le choix de s’éloigner des métropoles pour profiter du calme et de la proximité de l’océan. Cette migration vers les côtes est notamment observable à Saint-Malo, en Ille-et-Vilaine, où Nathalie Cron, restauratrice, constate une affluence croissante de nouveaux arrivants.
« C’est reposant, on a la mer, et puis on est là pour les accueillir », explique-t-elle, soulignant les bienfaits de vivre au bord de l’eau. Les commerces locaux se réjouissent également de cette vague migratoire. Marie Millet, vendeuse, remarque que sa clientèle a évolué, avec l’arrivée de nouveaux habitués venant notamment de Paris ou de la Mayenne.
Une tendance en accélération depuis la crise sanitaire
La crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19 a amplifié un phénomène déjà en cours depuis plusieurs années. En effet, depuis 2017, de plus en plus de Français choisissent de s’installer le long des côtes atlantiques et méditerranéennes, laissant derrière eux les campagnes du centre du pays qui se vident progressivement. Selon une étude de la Fondation Jean Jaurès, un nouveau croissant fertile se dessine, avec des territoires dynamiques où la population ne cesse d’augmenter.
Cette tendance à la migration vers les côtes s’est fortement accélérée avec la crise du Covid-19, amenant de nombreux citadins à reconsidérer leur mode de vie et à opter pour un cadre plus proche de la nature et de la mer. Cette ruée vers les côtes marque un véritable exode urbain et soulève des enjeux importants en termes d’aménagement du territoire et de gestion des ressources.
