La campagne de sensibilisation contre les « HPV », mise en place à la rentrée précédente, n’a pas encore atteint les résultats escomptés par les autorités. Un des principaux facteurs en cause est le manque de communication autour de cette campagne.
Nouveau ministre de la Santé face à la fin de la campagne de vaccination contre les papillomavirus au collège
Le futur ministre de la Santé devra faire face à la conclusion de la campagne de vaccination contre les papillomavirus au collège, les « HPV ». La seconde dose doit être administrée aux élèves de 5e volontaires aux alentours des mois de mai-juin prochains. Ces élèves ont déjà reçu la première dose cet automne.
L’objectif initial de vacciner environ 30% des élèves de 5e, qui sont volontaires pour recevoir le vaccin contre les papillomavirus, n’a pas été atteint. En effet, la première année de la campagne de vaccination dans les collèges est bien en dessous des attentes en termes de taux de participation.
Une campagne à peine soutenue par les autorités
La première campagne de vaccination au collège a reçu très peu de soutien de la part des autorités de santé et des ministères concernés. Peu d’informations ont été fournies aux parents en septembre et l’administration de la première dose s’est déroulée dans l’indifférence générale à l’automne. De plus, les collèges privés n’étaient pas tenus d’organiser la campagne de vaccination, et certains professionnels de santé spécialisés dans la lutte contre les papillomavirus n’ont pas été contactés pour informer ou administrer les vaccins.
En outre, la campagne a été associée à la mort accidentelle d’un élève à la fin du mois d’octobre près de Nantes, après avoir chuté de sa chaise à la suite d’un malaise post-vaccination. L’Agence régionale de santé a toutefois déclaré que ce type de malaise ne serait pas lié au produit vaccinal ni à un défaut de qualité du vaccin.
