En Chine, on observe une nouvelle tendance qui démontre l’universalité de la préoccupation pour le climat. De plus en plus de jeunes femmes chinoises préfèrent louer leurs vêtements plutôt que de les acheter. Cette pratique témoigne d’un changement de comportement vis-à-vis de la consommation, mettant en avant la durabilité et la responsabilité environnementale.
Une nouvelle façon de voyager sans valise
Une femme en déplacement professionnel attendait avec impatience la livraison de son colis. Désormais, lors de ses déplacements, elle n’a plus besoin de transporter de valise, puisque ses vêtements sont tous loués. En un simple clic, elle a une garde-robe à disposition et peut porter 12 nouveautés pour 90 euros par mois. C’est la garantie d’une livraison en 24 heures et un choix entre 10 000 modèles, du décontracté à la tenue pour un dîner élégant.
Un mode de consommation en pleine expansion
Cette nouvelle façon de consommer les vêtements offre bien des avantages, selon cette femme en voyage d’affaires. En effet, elle n’a plus à s’occuper de la lessive, ce qui est très pratique pour elle. La start-up de location de vêtements est née dans la ville de Shenzhen et compte actuellement 40 employés pour 20 000 clients. Selon une salariée de l’entreprise, une personne achète en moyenne 40 vêtements par an, dont la plupart ne seront portés qu’une à trois fois. L’objectif de cette entreprise est donc d’augmenter la fréquence d’utilisation des vêtements. Avec leur service, les vêtements seront portés en moyenne 24 fois, réduisant ainsi le gaspillage et favorisant une consommation plus responsable.
En offrant la possibilité de louer des vêtements pour voyager sans valise, cette entreprise offre une solution pratique et économique pour les voyageurs réguliers, tout en limitant l’impact environnemental associé à la surconsommation de vêtements. Cette tendance de partage et de location de vêtements semble être en expansion, offrant une alternative intéressante à l’achat de vêtements neufs pour une seule utilisation. Avec la diversité des modèles proposés et la facilité de livraison, cette nouvelle façon de consommer les vêtements pourrait bien révolutionner l’industrie de la mode et du voyage.
