Lors de sa dernière conférence de presse, Emmanuel Macron a exprimé une préoccupation croissante concernant l’utilisation excessive des écrans chez les jeunes. Il a mis en garde contre les risques que cela peut poser et a incité à une réflexion sur les conséquences de cette exposition.
L’impact des écrans sur le développement des enfants
Dans notre société moderne, de plus en plus d’adolescents passent des heures chaque jour sur leur téléphone portable, ce qui peut avoir des conséquences néfastes sur leur santé et leur développement. En effet, cet usage intensif des écrans peut entraîner des problèmes de sommeil, de concentration, voire des retards de développement chez les plus jeunes.
Un exemple concret est celui de Luz, 6 ans, qui, à l’âge de 6 mois à 3 ans, passait jusqu’à six heures par jour devant la télévision. Cela a eu un impact sur son développement, puisqu’elle avait des retards dans l’apprentissage de nouveaux mots. Sa mère s’est inquiétée lorsque sa fille ne parlait pas, réalisant que l’abus d’écrans avait eu un impact négatif sur elle.
Des conséquences sur le langage et la compréhension
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les enfants de moins de deux ans ne devraient pas du tout être exposés aux écrans, et les enfants de 2 à 5 ans devraient se limiter à une heure par jour. Cependant, en France, seulement 13,7% des familles respectent ces recommandations, ce qui est alarmant.
Le Dr. Sylvie Dieu Osika, psychiatre et membre du Collectif surexposition écrans, souligne l’importance de limiter le temps d’écran chez les jeunes enfants. Elle met en garde contre les effets néfastes sur le langage et la capacité à comprendre le monde qui les entoure. De plus, elle insiste sur l’impact sur le sommeil, qui affecte la capacité des enfants à apprendre, se concentrer et gérer leurs émotions.
Il est primordial que les parents et les éducateurs prennent conscience des effets négatifs de l’abus d’écrans sur le développement des enfants. En limitant le temps d’écran et en encourageant des activités plus bénéfiques pour leur santé et leur éducation, il est possible de limiter ces impacts néfastes. Les autorités sanitaires devraient également sensibiliser davantage sur cette problématique afin de mieux protéger la santé des enfants.