Renommée pour sa boisson au lait chocolaté, Cacolac célèbre ses 70 ans en envisageant une modernisation et une diversification de ses produits. L’entreprise prévoit ainsi de proposer du vin en canette sur son territoire d’origine, dans la région du Bordelais.
Cacolac: l’histoire de la boisson culte bordelaise
Après la guerre, deux familles de la région de Bordeaux ont eu l’idée de créer un produit simple mais innovant : Cacolac. En 1954, ils ont lancé cette boisson à base de lait, de chocolat et de sucre, inspirés par un chocolat au lait vendu aux Pays-Bas.
La marionnette de Jean-Pierre Papin comme mascotte
Cacolac a rencontré un franc succès, notamment dans les bars et auprès des jeunes, notamment ceux effectuant leur service militaire. Dans les années 90, la boisson a connu une explosion de popularité grâce à sa présence dans l’émission humoristique « Les Guignols de l’Info », où la marionnette de Jean-Pierre Papin en faisait sa boisson favorite.
Cependant, les ventes commencent à montrer des signes de déclin. Christian Maviel, PDG de Cacolac, attribue cette baisse à la concurrence accrue et aux investissements industriels qui ont été privilégiés au détriment du marketing et de la communication.
Du vin en canette
Aujourd’hui, Cacolac a su moderniser son image sans altérer sa recette originale. La grande nouveauté réside dans la proposition de vin en canette. Le président de Cacolac affirme que cette innovation était incontournable pour une marque aussi ancrée dans la région bordelaise. Le vin en canette, blanc ou rosé en priorité, offre une alternative rafraîchissante, tout en conservant la qualité du breuvage.
Le respect de l’environnement
En ce qui concerne le produit phare de la marque, le chocolat au lait, Cacolac met un point d’honneur à respecter l’environnement. Le lait provient d’un industriel situé à 120 kilomètres de l’usine, dans une démarche visant à soutenir les filières locales. Le prix du lait impacte bien évidemment le coût final du produit, mais pour Christian Maviel, il est primordial de prioriser les circuits courts et de maintenir les filières agricoles en activité, plutôt que de privilégier une approche strictement industrielle.