Jeudi, l’agence a diffusé un rapport faisant état d’un bilan de décès causés par la canicule. Ce bilan est cependant plus faible que celui enregistré lors de la canicule exceptionnelle de 2003, qui avait provoqué la mort de plus de 15 000 personnes.
Canicule meurtrière : plus de 5 000 morts en France en 2023
L’été 2023 en France a été marqué par des canicules très tardives qui ont causé plus de 5 000 décès dus à la chaleur, selon les données publiées par Santé publique France le 8 février. Selon un chercheur de l’agence, Guillaume Boulanger, environ 3 décès sur 100 observés pendant l’été sont attribuables à la chaleur, soit un total de plus de 5 000 décès.
Cette estimation concerne la période allant du 1er juin au 15 septembre, couvrant les quatre épisodes de canicule ainsi que les jours en dehors de ces périodes. En dehors des épisodes de canicule, environ 1 500 décès sont attribués à la chaleur, soit un sur dix.
Des canicules tardives dans un été classé comme le quatrième le plus chaud en France
Malgré des périodes de mauvais temps, l’été 2023 a été classé comme le quatrième le plus chaud jamais observé en France. Ce classement est d’autant plus inquiétant qu’il s’inscrit dans le contexte mondial actuel marqué par une multiplication des épisodes de chaleur extrême dus au réchauffement climatique. Les canicules de 2023 étaient notamment remarquables en raison de leur caractère tardif, avec la plus longue survenue en août, suivie d’une dernière en septembre.
Les données de Santé publique France montrent que la mortalité liée à la chaleur en 2023 est à l’un des plus hauts niveaux des dernières années, dépassant seulement les 7 000 décès enregistrés en 2022 et les 15 000 morts attribués à la canicule exceptionnelle de 2003.
La chaleur a un impact significatif sur la santé publique, et les autorités devront prendre en considération ces chiffres alarmants pour anticiper et gérer les vagues de chaleur à l’avenir.