Choc aux États-Unis : Une femme ose l’implant cérébral anti-TOC !

Webmaster


Dans l’État de l’Oregon, Amber Pearson a réalisé une avancée historique en devenant la première personne à recevoir un implant cérébral pour lutter contre ses troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Ces troubles avaient un impact très sérieux sur la vie quotidienne de cette jeune femme.

Un implant cérébral révolutionnaire pour combattre les TOC

Les Troubles obsessionnels compulsifs (TOC) touchent plus de deux millions et demi d’Américains, chacun à des degrés différents. Amber Pearson, une jeune femme de 34 ans vivant près de New York, en est une victime. Ses TOC, apparus pendant ses années de lycée, ont pris le contrôle de sa vie. Elle estime perdre jusqu’à huit heures par jour en raison de ces troubles. Par exemple, elle consacre 45 minutes à s’assurer que toutes les fenêtres et portes de sa maison sont bien fermées avant d’aller se coucher. Elle prend une douche à chaque fois qu’elle change la litière de son chat. Elle évite de manger avec les autres de peur d’une contamination alimentaire. Parfois, elle ne peut même pas sortir de chez elle.

Les effets des TOC sur Amber Pearson sont également physiques. Elle se lave les mains tellement souvent et avec tellement d’intensité que cela provoque des saignements à ses phalanges. Malgré avoir suivi des thérapies et pris des médicaments, rien n’a changé dans sa situation. Elle déclare : « Toutes les décisions que je prends dépendent de mes TOC, c’est toujours dans un coin de ma tête. » En plus de ses TOC, elle souffre également de crises d’épilepsie, mais ces crises, comparées à ses TOC, semblent moins impacter sa vie.

Pour contrôler ses crises d’épilepsie, Amber Pearson a accepté initialement d’avoir un implant cérébral. La stimulation cérébrale profonde est un traitement existant depuis trente ans, mais elle n’a jamais été utilisée pour les TOC. En 2019, elle a accepté de participer à un traitement expérimental de l’université des sciences et de la santé de l’Oregon. L’objectif était d’utiliser l’implant pour l’aider également avec ses TOC.

L’implant cérébral d’Amber Pearson comprend une électrode de 32 millimètres de long implantée dans son cerveau. Cette électrode est capable de détecter les signaux neuronaux de la patiente et d’envoyer une impulsion électrique lorsque des réactions anormales sont observées, un peu comme un pacemaker. Pour programmer cet implant, les chercheurs de l’université ont dû comprendre les déclencheurs des TOC. En laboratoire, par exemple, ils ont exposé Amber à des fruits de mer, l’un des aliments qui la stressent, afin d’analyser l’activité de son cerveau et de repérer ce qu’ils appellent une « signature neuronale ».

L’intervention a eu lieu en 2019, ce qui signifie que l’étude a un recul de quatre ans. Amber Pearson est satisfaite des résultats, même si elle a fallu plusieurs mois avant que les effets du traitement se fassent ressentir. Ses obsessions ne l’occupent plus que trente minutes par jour, comparé aux huit heures avant l’implant. Elle affirme avoir maintenant de bien meilleures relations avec ses proches. Cependant, il est important de noter qu’Amber Pearson est une patiente unique avec des TOC qui lui sont propres, il n’est donc pas certain que cette technique fonctionne pour tout le monde. Malgré cela, les résultats obtenus sont très encourageants et ouvrent de nouvelles perspectives pour les personnes souffrant de TOC.

About Webmaster

Tombé dans la marmite du web au début du siècle je vous pose ici le fruit de mes recherches