Gillette a été fondée aux États-Unis au début du XXe siècle et a su s’adapter aux changements dans les habitudes de rasage des hommes. Aujourd’hui, les hommes se rasent moins fréquemment, et l’entreprise a choisi de mettre en avant son partenariat avec des événements sportifs, notamment en vue des Jeux de Paris 2024.
Gillette: de ses débuts à nos jours
Gillette a vu le jour en 1901 à Boston, aux Etats-Unis, grâce à l’initiative de King Camp Gillette, qui avait pour objectif de révolutionner la vie des gens avec un produit innovant et commercialisable. Son idée aboutit à la création d’un prototype de rasoir permettant aux hommes de se raser chez eux, tout en mettant fin à l’obligation de se rendre chez le barbier.
Dès 1905, la marque s’est étendue à l’international, avec l’ouverture d’une usine près de Paris, en France, à Clichy.
Aujourd’hui, le port de la barbe est devenu beaucoup plus populaire, ce qui a entraîné une baisse de la fréquence de rasage des hommes (en moyenne deux fois par semaine). Cette évolution a motivé Gillette à élargir sa gamme de produits. « Avant, les hommes avaient souvent uniquement un rasoir dans leur salle de bains. Aujourd’hui, il existe toute une variété de produits de soins pour hommes », explique Christine Cabon, responsable de la communication chez Gillette.
Un pionnier du sponsoring sportif
Gillette a été l’une des premières marques à s’associer à de grands événements sportifs dès le début du XXe siècle. « C’était un moyen efficace pour King Camp Gillette de s’adresser aux hommes », explique Christine Cabon. Cette tradition perdure aujourd’hui, notamment avec le partenariat de Gillette avec plusieurs athlètes de renom, en vue des Jeux de Paris 2024.
À quand la fin des rasoirs jetables ?
En matière environnementale, Gillette affirme utiliser de plus en plus de plastique recyclé et des emballages en carton recyclé. Cependant, la commercialisation des rasoirs jetables se poursuit. « 22% des Français utilisent encore des rasoirs jetables », précise Christine Cabon. Elle tient cependant à souligner que « ce ne sont pas des rasoirs à usage unique, car en moyenne ils sont utilisés une dizaine de fois chacun ».