Suite à la sollicitation de plusieurs organisations non gouvernementales, onze dirigeants politiques européens ont consenti à se soumettre à des tests sanguins. Les résultats sont sans équivoque : leur organisme présente des traces de PFAS, parfois à des taux préoccupants.
Des responsables européens contaminés par des substances chimiques dangereuses
Une étude menée par le Bureau européen de l’environnement (BEE), un réseau d’ONG européennes, et ChemSec a révélé que des députés européens, des vice-présidents de la Commission européenne et la directrice exécutive de l’Agence européenne pour l’environnement sont contaminés par des substances chimiques dangereuses. L’objectif de cette étude était de sensibiliser les hauts responsables politiques à la réalité de la pollution et de les inciter à agir.
« Est-ce que je dois m’inquiéter ? »
Sur les treize PFAS contrôlés, sept ont été retrouvés dans le sang des politiques testés, des substances telles que le PFOA, classé « cancérogène pour les humains » par le Centre international de recherche sur le cancer, et interdit en Europe depuis 2020. Les conclusions des ONG indiquent que les niveaux d’exposition dépassaient parfois les seuils de sécurité existants et que ces substances chimiques sont liées à de graves problèmes de santé, y compris le cancer, l’infertilité, les malformations congénitales et les perturbations du système immunitaire.
Contribuer à la prise de conscience
Les responsables politiques ayant reçu leurs résultats se sont montrés préoccupés et ont demandé des conseils pour interpréter les données. Ils ont également cherché à savoir comment se protéger de ces substances chimiques. Ces réactions illustrent l’impact direct de la pollution sur leur propre corps, mais également l’importance et l’urgence d’agir pour protéger les citoyens européens. Certains responsables européens ont également exprimé publiquement leur soutien à la prise de conscience de ce problème et ont appelé à une interdiction totale des PFAS.