L’omniprésence croissante de l’intelligence artificielle dans notre vie quotidienne est mise en lumière par l’anniversaire de l’application Chat-GPT, qui célèbre sa première année d’existence. Cette avancée technologique suscite des questions sur l’impact actuel et futur de l’IA sur nos vies. Une spécialiste en algorithmes souligne que l’IA offre une opportunité de repenser notre façon de travailler.
ChatGPT : Analyse de l’Impact de l’Intelligence Artificielle sur la Société Moderne
Aurélie Jean, une spécialiste en matière de technologie, indique que l’arrivée et la démocratisation de nouvelles technologies telles que ChatGPT engendrent de nombreuses extrapolations, fantasmes et craintes, qu’elles soient positives ou négatives. Elle insiste sur le fait que les opportunités et les questions soulevées par l’IA ont déjà conduit à une réflexion sur notre travail, nos méthodes de travail et notre accès à l’information, et que c’est seulement le début de l’impact de cette technologie.
Comprendre ce qui est possible de faire… ou pas
Elle met l’accent sur l’importance de distinguer la technologie de l’application, mentionnant que la technologie représente l’agent conversationnel tandis que l’application se réfère à ChatGPT, qui offre des fonctionnalités telles que la traduction, les résumés et la génération de scénarios. Selon elle, les utilisateurs ont commencé à comprendre les limites de cette technologie, les aidant à mieux l’utiliser.
« Repenser le travail »
Aurélie aborde également le thème de l’impact de l’IA sur l’emploi, citant une étude récente du cabinet Roland Berger qui prédit la destruction de 800 000 emplois en France d’ici 2030 à cause de l’IA générative. Toutefois, elle souligne que personne ne peut prédire avec certitude les conséquences exactes de cette évolution. Selon elle, l’IA offre une opportunité pour les travailleurs, car cela les oblige à repenser leur travail. Elle spécule sur la possibilité de travailler moins à l’avenir et de réévaluer les tâches non rémunérées qui pourraient avoir un impact économique.
Aurélie Jean émet l’hypothèse qu’au lieu de remplacer les emplois, l’IA pourrait aider les travailleurs à gérer leur charge de travail de manière plus efficace, notamment en ce qui concerne des secteurs tels que la comptabilité.
Elle note que l’intelligence artificielle n’est pas destinée à remplacer complètement l’humain, mais plutôt à l’assister dans des domaines tels que l’intelligence analytique, laissant libre cours à l’intelligence humaine pour des tâches plus créatives, émotionnelles ou pratiques. En fin de compte, elle insiste sur le fait que l’adoption de ces technologies devrait se faire en toute connaissance de cause et avec une compréhension claire de leurs limites, sur le plan technique, scientifique et social.