Frissonnez en le voyant passer : le TGV-M nouvelle génération en phase d’essais accélérée !

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Une autre rame d’essai du TGV-M, la cinquième génération de trains à grande vitesse, a été mise en circulation le vendredi. Cette occasion a été marquée par la présence du ministre délégué en charge des Transports, Clément Beaune, ainsi que du PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, et du président d’Alstom France, le fabricant du train. L’équipe de franceinfo a eu l’opportunité de monter à bord et de découvrir cette nouveauté.

L’arrivée du nouveau TGV-M : un projet émouvant pour la SNCF

Au Technicentre Sud-Est européen de la SNCF, une atmosphère d’émotion provient de l’arrivée, le vendredi 6 octobre, de la nouvelle rame test du TGV-M, la cinquième génération de train à grande vitesse. Ce projet a mobilisé l’équipe depuis huit ans et l’excitation est palpable. « Ça fait huit ans que je suis sur le projet, confie David Goeres, directeur des projets TBM chez SNCF Voyageurs. En le voyant passer, j’avais la chair de poule. »

Cependant, le TGV-M n’embarquera pas encore de voyageurs à bord pour le moment. Sa mise en service est prévue pour 2025, sur la ligne Paris-Lyon-Marseille. Avant cela, il doit passer par plusieurs phases d’essais et de validation. Alain Krakovitch, le directeur de TGV Intercités, explique : « Pour vous donner un ordre d’idée, en termes de nombre de kilomètres, on est à peu près à 50 000 kilomètres alors qu’on doit en faire un million. C’est pour ça que ça va prendre encore un peu de temps… »

À bord de la rame test, on ne trouve pas de sièges mais des ordinateurs, des écrans et des kilomètres de câbles apparents. Ces équipements permettent d’équiper les différents laboratoires d’essais installés dans les voitures. Michael Martins-Blanco, ingénieur à la SNCF, explique que le laboratoire électrique est son bureau principal. « C’est notre bureau, en fait, avec nos différents ordinateurs. Là, on est dans le laboratoire de l’électrique, avec des caméras installées en toiture. » Il est responsable des tests de freinage, un élément clé de la sécurité. Les tests de freinage commencent à basse vitesse (30 km/h) et progressent jusqu’à 320 km/h. À cette vitesse, le train met plus de trois kilomètres pour s’arrêter lorsque le temps est sec.

La SNCF a décidé de ne pas abandonner le modèle des TGV et investira 3,5 milliards d’euros pour l’achat de 115 rames à Alstom. Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF, souligne que cet investissement profitera également aux « trains du quotidien ». « On a besoin que TGV aille bien, parce que ces 115 rames, il faut les acheter. Et puis n’oublions pas que l’argent du TGV, il va aussi au réseau. Il y a une solidarité financière. On a effectivement besoin de mettre de l’argent dans ce réseau et TGV en a besoin aussi. » De plus, la SNCF mise sur les économies d’énergie générées par le TGV-M, avec une réduction de 20% de la consommation par rapport au TGV Duplex actuel.

En résumé, l’arrivée de la nouvelle rame test du TGV-M a suscité beaucoup d’émotion au Technicentre Sud-Est européen de la SNCF. Cependant, il faudra attendre encore quelques années avant de voir le TGV-M transporter réellement des passagers. Les tests et la validation sont indispensables pour garantir la sécurité et la performance du train à grande vitesse. La SNCF investit également massivement dans l’achat de nouvelles rames, tout en misant sur les économies d’énergie que le TGV-M permettra de réaliser.

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Tombé dans la marmite du web au début du siècle je vous pose ici le fruit de mes recherches