Un groupe de membres du parlement se rendront devant le Conseil d’État prochainement afin de demander à ce que le gouvernement prenne des mesures pour supprimer les avantages fiscaux dont bénéficie Airbnb.
Des parlementaires saisissent le Conseil d’État pour faire respecter la loi sur la fiscalité des Airbnb
Le sénateur PCF de Paris Ian Brossat a vivement critiqué le gouvernement pour la nécessité de recourir au Conseil d’État afin de faire respecter la loi sur la fiscalité des Airbnb. Accompagné d’autres parlementaires, il a initié une démarche inédite pour contraindre le gouvernement à mettre fin aux avantages fiscaux accordés à Airbnb.
Selon Ian Brossat, la loi concernant la taxation des propriétaires de logements loués en meublés touristiques de type Airbnb doit être respectée. Il souligne que des parlementaires de divers horizons politiques ont œuvré pour mettre un terme à cette niche fiscale favorable à la location Airbnb. Toutefois, le gouvernement a rétabli cet avantage fiscal dans son budget, ce qui a poussé les parlementaires à réagir.
Cette situation a poussé Ian Brossat et ses collègues à saisir le Conseil d’État dans le but de faire appliquer la loi telle qu’elle a été votée, c’est-à-dire sans l’avantage fiscal en question. Pour le sénateur communiste, il s’agit d’une manœuvre étrange visant à favoriser les locations touristiques au détriment de la disponibilité de logements pour les habitants, notamment les travailleurs essentiels à la vie urbaine.
Cette action soulève une question fondamentale sur la nécessité de réguler le marché des locations Airbnb afin de garantir un accès équitable au logement pour tous. En effet, l’équilibre entre le tourisme et le logement des résidents locaux est un enjeu crucial dans de nombreuses villes, et les parlementaires entendent faire pression pour préserver cet équilibre et faire respecter la loi.