La génération Z bouscule les entreprises : un incontournable à lire !

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La moitié des nouveaux diplômés des écoles de commerce et d’ingénieurs envisagent d’autres perspectives que de travailler en entreprise.

Les jeunes diplômés rejettent l’entreprise traditionnelle

Sarah Lemoine a mené une enquête auprès de 470 jeunes diplômés d’écoles d’ingénieurs et de commerces, ainsi que 500 dirigeants et managers, sur leur perception de l’entreprise en 2030. Les résultats sont sans équivoque : l’entreprise traditionnelle ne fait plus autant rêver qu’auparavant.

En effet, seuls 54% des jeunes diplômés affirment que l’entreprise les inspire, avec un net rejet des multinationales. De plus, une grande majorité de ces jeunes diplômés envisagent de ne pas faire carrière dans la même entreprise, privilégiant l’autonomie et la diversité des expériences professionnelles.

Les aspirations des jeunes diplômés

Cette étude met en évidence un changement de paradigme important chez les jeunes diplômés, avec un intérêt grandissant pour le freelancing, l’alternance de statuts et de métiers, et même la création d’entreprise. Le rapport au travail évolue également, avec une priorité accordée à la réussite de la vie personnelle au détriment de la vie professionnelle.

Ce que ces jeunes diplômés recherchent, c’est plus d’autonomie, la possibilité de télétravailler, une semaine de travail plus courte, ainsi que des mesures extra-financières. Ils expriment également un certain scepticisme quant à la capacité des entreprises à changer, et critiquent sévèrement les grands dirigeants pour leur manque de compréhension des enjeux sociaux et environnementaux.

Les dirigeants prêts au changement ?

Malgré ce constat, les dirigeants semblent conscients de la nécessité de changer. Ils reconnaissent l’importance du nouveau rapport au travail des jeunes, les difficultés de recrutement et de fidélisation. Plus de 70% d’entre eux souhaitent étendre le télétravail et instaurer une semaine de travail plus courte. De plus, ils considèrent l’amélioration de la qualité de vie au travail et l’augmentation des salaires comme des priorités.

La grande question qui se pose désormais est de savoir si ces intentions se traduiront par des actions concrètes. Il semble que les managers, en première ligne, expriment davantage de résistances. L’avenir de l’entreprise en 2030 dépendra donc de la capacité des dirigeants à mettre en œuvre les changements nécessaires pour répondre aux aspirations des jeunes diplômés.

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Tombé dans la marmite du web au début du siècle je vous pose ici le fruit de mes recherches