Le durcissement des règles du Nutri-Score : une très bonne nouvelle selon le patron de Système U

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Le mercredi, Dominique Schelcher a déclaré sur France Inter qu’il allait appliquer les nouvelles règles du Nutri-Score dans ses magasins, en fonction du renouvellement des emballages.

Dominique Schelcher salue le durcissement des règles du Nutri-Score

Dominique Schelcher, le PDG du groupe Système U, a déclaré mercredi 3 janvier sur France Inter que le durcissement des règles du Nutri-Score, entré en vigueur le 1er janvier 2024, est une très bonne nouvelle ». Les indicateurs évoluent de manière plus stricte, avec un changement de mode de calcul, notamment moins tolérant avec le sucre et le sel. Selon Schelcher, cette nouvelle version « va dans le bon sens » car la qualité reste un critère important pour les consommateurs.

Le Nutri-Score : un repère de qualité adopté par les Français

Le patron de Système U a souligné que le Nutri-Score est un repère de qualité adopté par les Français, et a observé que dans ses magasins, les produits classés E se vendent moins bien, jusqu’à – 5%, tandis que les produits A et B se vendent mieux. Il a assuré qu’il mettra en œuvre ce nouvel indicateur au gré du renouvellement des emballages, exprimant son regret envers les industriels qui envisagent de retirer l’indicateur de leurs emballages, craignant de voir leurs produits afficher une note dégradée en raison de ce changement de calcul. Schelcher a qualifié cela d’une « erreur ».

Il a également réagi aux difficultés du projet gouvernemental de créer un Nutri-Score du climat et de la biodiversité, admettant que « c’est compliqué à mettre en place, comme l’était le Nutri-Score [alimentaire] il y a quelques années ». Le PDG de Système U s’est dit favorable à cet affichage environnemental, précisant que « ça orientera les Français sur leurs choix et ça sera, au bout du compte, bon pour la planète ».

Bientôt un arrêté au sujet des cas de « shrinkflation »

Par ailleurs, Dominique Schelcher a parlé du projet d’arrêté sur lequel travaille le gouvernement, qui devrait contraindre les supermarchés à expliciter davantage les cas de « shrinkflation » (ou « réduflation »), lorsque les quantités d’un produit sont réduites avec un prix inchangé voire plus élevé. Schelcher a indiqué que ce n’est pas aux supermarchés d’informer le consommateur, mais à l’industriel.

Il a promis que son entreprise respectera et appliquera ce futur décret, prévu pour mars, tout en exprimant son insatisfaction. Selon lui, l’industriel sait si son emballage a baissé et que sa recette a potentiellement été remise en cause, affirmant qu’il a toutes les données nécessaires. Il a mis en garde contre la complexité et la perte de temps que représenterait, selon lui, le fait d’informer avec plus de transparence les consommateurs, le qualifiant d’une « usine à gaz » à organiser.

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