Dans une récente interview accordée au journal « Le Parisien », Christophe Béchu, le ministre de la Transition écologique, a dévoilé une nouvelle mesure visant à favoriser les petites surfaces dans le diagnostic de performance énergétique (DPE). Selon ses déclarations, ce nouveau mode de calcul permettra de mieux prendre en compte les particularités des logements de petite taille afin d’encourager la rénovation énergétique dans ces types de biens. Cette initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement de promouvoir la transition écologique en incentivant les propriétaires à améliorer l’efficacité énergétique de leur habitat.
Une nouvelle approche du diagnostic de performance énergétique pour les petites surfaces
Un changement majeur va être apporté dans le calcul du diagnostic de performance énergétique (DPE) afin de mieux prendre en compte les spécificités des petites surfaces. Lors d’une interview accordée au Parisien le dimanche 11 février, le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a reconnu une faille dans la formule actuelle du DPE.
Selon le ministre, il existe actuellement un déséquilibre dans la prise en compte de la surface des logements, notamment en ce qui concerne la part de l’eau chaude sanitaire dans le classement énergétique. En effet, il a souligné que 27% des logements de moins de 40 mètres carrés sont actuellement considérés comme des passoires énergétiques, ce qui ne correspond pas toujours à la réalité.
Flexibilité pour les propriétaires
Ce nouvel ajustement du DPE vise à offrir davantage de flexibilité aux propriétaires qui souhaitent mettre en location des logements moins bien isolés. Les passoires énergétiques classées en catégorie « G » seront prochainement interdites à la location d’ici 2025, tandis que celles classées en catégorie « F » le seront dès 2028. Grâce à cette modification introduite par Christophe Béchu, environ 140 000 logements de moins de 40 mètres carrés pourraient sortir de ces catégories d’ici les prochaines années.
Cette évolution du DPE vise à mieux prendre en compte la réalité des logements, en particulier les petites surfaces, et à encourager les propriétaires à engager des travaux de rénovation énergétique pour améliorer la performance énergétique de leur bien. Ce changement marque une nouvelle étape dans la transition écologique du secteur immobilier, en mettant l’accent sur l’efficacité énergétique et le confort des occupants.