Depuis l’année 2020, un total de plus de 804 000 prêts garantis par l’État ont été accordés, jouant ainsi un rôle crucial dans l’atténuation des effets de la crise économique causée par la pandémie de Covid-19. Mais qu’en est-il des remboursements de ces prêts à l’heure actuelle ? Pour répondre à cette question, la journaliste Chloé Tixier était présente sur le plateau du journal télévisé de 20 heures, diffusé le vendredi 8 mars.
Les PGE : un soutien indispensable pour les entreprises en temps de crise
Les prêts garantis par l’État (PGE) ont été un véritable soulagement pour de nombreuses entreprises pendant la crise du Covid-19. Avec plus de 804 000 PGE accordés depuis 2020, ces prêts ont permis de sauver des milliers d’entreprises en difficulté. L’État a débloqué 144,8 milliards d’euros pour soutenir l’économie française dans cette période compliquée.
Certains secteurs plus en difficulté que d’autres
Selon les dernières données du ministère de l’Économie, il reste encore environ 68 milliards d’euros à rembourser sur les PGE accordés. Cela signifie que légèrement plus de la moitié de ces prêts ont déjà été remboursés par les entreprises. Toutefois, certaines industries rencontrent plus de difficultés pour rembourser leurs prêts, notamment les petites entreprises qui étaient déjà endettées avant la crise sanitaire.
En particulier, les secteurs de l’hôtellerie-restauration, du commerce et de la construction sont parmi les plus touchés. Les entreprises de ces secteurs peinent à rembourser leurs PGE, ce qui engendre des problèmes financiers supplémentaires. Pour aider ces entreprises, l’État a décidé de prolonger la durée de remboursement des PGE, offrant aux entreprises une échéance jusqu’en 2026 pour restituer les sommes empruntées.
Cette prolongation devrait donner un peu de répit aux entreprises les plus impactées par la crise et leur permettre de reconstituer leurs finances. Cependant, il reste des défis à relever pour ces entreprises afin de sortir durablement de la crise économique causée par la pandémie. C’est pourquoi des mesures de soutien supplémentaires pourraient être nécessaires pour accompagner la reprise économique et aider les entreprises à se remettre sur pied.