Protections hygiéniques : encore beaucoup à faire, selon Règles élémentaires

Webmaster


Selon Laury Gaube, qui occupe le poste de directrice de la communication pour l’association Règles élémentaires, la publication du décret exigeant que les fabricants dévoilent la composition des protections périodiques représente une avancée significative. C’est en effet une mesure positive qui permettra aux consommatrices d’avoir une meilleure transparence sur les produits qu’elles utilisent chaque mois. Cette nouvelle réglementation marque un pas en avant dans la lutte pour une meilleure protection et une information plus claire sur les produits d’hygiène féminine. En donnant plus de visibilité sur les ingrédients utilisés dans les protections périodiques, les fabricants contribuent à une plus grande responsabilisation et à une meilleure prise de conscience des enjeux liés à la santé des femmes.

Une transparence essentielle pour les protections menstruelles en France

Chaque année en France, près de 3 milliards de protections menstruelles sont vendues, mais ces produits peuvent parfois présenter un risque pour celles qui les utilisent. Le gouvernement a annoncé vendredi 8 mars que dès le 1er avril, les fabricants devront détailler la composition de leurs produits hygiéniques.

La transparence sur la composition de ces produits est importante car des milliards de protections périodiques sont vendues en France et sont utilisées quotidiennement par les femmes. Jusqu’à présent, l’impact de ces protections sur la santé des femmes n’était pas clairement défini. Le décret annoncé est une première avancée, mais il reste encore beaucoup à faire pour assurer la pleine transparence.

Il est crucial de savoir ce qui se cache derrière les composants des protections menstruelles, car il peut parfois être difficile de déchiffrer les étiquettes. Le décret exige que la liste des composants contienne uniquement les substances ajoutées intentionnellement par les fabricants, laissant de côté les substances ajoutées accidentellement lors des processus de fabrication.

Si cette transparence est un premier pas, il est nécessaire de poursuivre les efforts. Il est essentiel d’avoir accès à la liste complète des composants des protections menstruelles, y compris les substances ajoutées pendant la fabrication des matières premières. De plus, le décret actuel ne s’applique pas à toutes les protections périodiques, excluant notamment les produits qualifiés de « textiles » comme les culottes menstruelles, qui sont pourtant largement utilisés sans que les consommatrices connaissent leur composition.

Historiquement, la recherche a négligé ces sujets, avec un manque d’intérêt pour la santé des femmes et des lacunes au niveau des études scientifiques sur les protections menstruelles. Il est primordial que des recherches soient menées pour permettre aux consommatrices de mieux comprendre la composition de ces produits essentiels à leur bien-être.

About Webmaster

Tombé dans la marmite du web au début du siècle je vous pose ici le fruit de mes recherches