Réduire le coût écologique du numérique : le gouvernement s’engage !

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L’Arcep et l’Arcom, les régulateurs français de l’audiovisuel, du numérique et des télécoms, ont annoncé le lancement d’une consultation publique le lundi 9 octobre. L’objectif de cette consultation est de mettre en place, d’ici le début de l’année 2024, des « bonnes pratiques » permettant de réduire l’impact environnemental des services numériques.

Les autorités de référence de l’audiovisuel et des télécoms souhaitent des services numériques plus sobres

Les autorités de référence de l’audiovisuel et des télécoms, l’Arcep et l’Arcom, se sont fixé comme mission de promouvoir des pratiques plus écologiques pour réduire l’empreinte environnementale du streaming, des logiciels, des réseaux sociaux et de toutes les applications Internet en général. Alors que la prise de conscience a déjà eu lieu du côté des téléphones, des tablettes et des ordinateurs, il est temps de se pencher sur la consommation énergétique croissante des services Internet.

Jouer sur la qualité des algorithmes pour réduire la consommation

Le streaming représente désormais plus de la moitié du trafic Internet, une part qui ne cesse d’augmenter. Cela signifie que de plus en plus de serveurs sont nécessaires, ce qui entraîne une consommation d’énergie de plus en plus importante. La situation est encore plus préoccupante avec l’intelligence artificielle, qui nécessite des serveurs plus puissants et donc une consommation électrique encore plus élevée. Il est donc urgent d’agir à l’autre extrémité du tuyau Internet en adoptant des pratiques plus sobres.

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Les consultations ont déjà commencé afin de recueillir un ensemble de bonnes pratiques qui pourront ensuite être partagées par l’industrie. Cela impliquera un changement d’état d’esprit : plutôt que d’ajouter simplement des machines pour augmenter la puissance de calcul, il faudra jouer sur la qualité des algorithmes en écrivant des programmes plus optimisés qui consomment moins de ressources.

Une sorte de « label de sobriété énergétique » pour les adeptes des bonnes pratiques

Les géants du streaming ont déjà commencé à agir en recompressant leurs vidéos pour réduire l’espace de stockage et la bande passante nécessaires sur le réseau. Ils pourraient aller encore plus loin en arrêtant de lancer automatiquement les vidéos ou en proposant des qualités inférieures sur les mobiles.

Ces recommandations resteront pour le moment optionnelles, mais les services qui les mettront en place pourront se targuer d’avoir une sorte de label de sobriété numérique. Espérons que cette idée sera reprise par d’autres pays, tout comme cela a été le cas pour le Nutriscore. En effet, il est difficile d’imaginer qu’un service Internet adopte ces pratiques uniquement en France.

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Tombé dans la marmite du web au début du siècle je vous pose ici le fruit de mes recherches