Pour augmenter ses revenus, le gouvernement décide de vendre une partie de ses biens publics. Mais comment se déroulent ces ventes et quel en est l’impact sur les finances de l’État ? C’est ce que nous allons tenter de comprendre dans les lignes qui suivent.
Les biens immobiliers de l’État en vente : une opportunité pour les acheteurs ?
L’État met en vente une large sélection de biens immobiliers sur son site Internet dédié. Il s’agit de maisons, de bureaux, de terrains constructibles, voire même d’hôtels particuliers, afin d’attirer les acheteurs et de renflouer ses caisses, tel une agence immobilière classique. À Montélimar (Drôme), un immeuble de bureau auparavant occupé par du personnel du ministère de la Justice est à vendre, dans le cadre de l’objectif affiché par le gouvernement de réduire de 25% la surface totale des locaux occupés par l’administration.
De bonnes affaires pour l’État ?
Parfois, le prix des biens proposés par l’État peut être intéressant pour les acheteurs. À Saint-Léger-Triey (Côte-d’Or), un particulier a récemment acquis une maison forestière, ancienne propriété de l’État, pour 98 000 euros, soit 15% moins cher que les prix du marché. Cependant, l’État n’a pas toujours réalisé des bonnes affaires dans ses ventes immobilières. Par exemple, il a vendu l’ancienne imprimerie nationale en 2003 pour 103 millions d’euros, pour la racheter trois fois plus cher des années plus tard.
Pour éviter ce type d’erreur, le ministre délégué chargé des Comptes publics, Thomas Cazenave, propose la mise en place d’une foncière publique pour gérer le patrimoine de l’État, suivant l’exemple des Allemands.
Parmi nos sources
Ministère des Comptes publics
Vie publique.fr
Liste non exhaustive