Dépakine : parents des Pyrénées-Atlantiques inquiets des rejets de l’usine Sanofi

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Dans la ville de Mourenx, située dans les Pyrénées-Atlantiques, une mère de deux enfants atteints d’autisme a décidé de porter plainte contre la société Sanofi. Elle accuse l’usine d’avoir mis en danger la vie d’autrui en raison des rejets toxiques émis par ses installations. Cette décision pourrait encourager d’autres familles à entamer des démarches similaires.

Un scandale de santé publique : la Dépakine à nouveau pointée du doigt

Sanofi dans la tourmente

Le médicament Dépakine, fabriqué par Sanofi, est à nouveau au cœur d’un nouveau scandale. Ce médicament a été reconnu responsable de malformations et de troubles chez les enfants dont les mamans ont été traitées avec cet anti-épileptique pendant la grossesse. Après la condamnation de Sanofi à indemniser une famille à hauteur de 450 000 euros pour manque d’informations sur la notice, une maman de deux enfants autistes, qui présentent des troubles similaires, vient de porter plainte contre le géant pharmaceutique pour mise en danger auprès du pôle santé du tribunal judiciaire de Paris. Bien qu’elle-même n’ait jamais pris le médicament, elle travaille à proximité de l’usine Sanofi de Mourenx, dans les Pyrénées-Atlantiques. D’autres familles envisagent également de poursuivre Sanofi en justice, toutes s’interrogeant sur les rejets dans l’air du principe actif du médicament et les pathologies de leurs enfants.

« Il y a une omerta totale »

Parmi les familles affectées par ce scandale, une mère, que nous appellerons Aurélie, a rassemblé des preuves concernant les problèmes de santé de son fils. À l’âge de 8 ans, son fils aîné a commencé à présenter des symptômes préoccupants, plus d’un an après que la famille se soit installée à proximité de l’usine Sanofi à Mourenx. Ces symptômes se sont manifestés par des crises d’absence et de violence, de l’épilepsie, ainsi que d’autres troubles cognitifs, de l’attention, alimentaires et visuels. Aurélie s’interroge sur un lien éventuel entre ces pathologies et les émanations de l’usine, et sur la possibilité de déposer une plainte. Un autre membre de l’association des victimes de la Dépakine constate qu’il y a souvent une omerta totale, mais qu’une libération de la parole via cette première plainte pourrait ouvrir la porte à d’autres plaintes. La situation annoncerait un long combat juridique.

Il est troublant de voir une entreprise comme Sanofi, autrefois respectée pour ses efforts dans le domaine de la santé, être désormais pointée du doigt pour un scandale aussi alarmant. Les familles touchées par les effets de la Dépakine ne bénéficieraient pas du soutien nécessaire des autorités de santé pour enquêter sur ces rejets toxiques et leurs éventuelles conséquences, ajoutant à la détresse de celles-ci. La nécessité de faire la lumière sur cette affaire est primordiale pour apporter un peu de réconfort à ces familles et éventuellement, pour servir justice face à un tel scandale de santé publique.

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Tombé dans la marmite du web au début du siècle je vous pose ici le fruit de mes recherches